top of page

La dame de la chambre close - L'angoisse sur papier

Bonjour, Minetaro Mochizuki, ça vous parle ? Vous le connaissez peut-être pour Dragon Head, Tokyo Kaido ou Chiisakobe ? Aujourd'hui c'est le one-shot "La dame de la chambre close" que je souhaite vous faire (re)découvrir!

C'est parti !!!

Hiroshi étudiant vivant seul dans son studio mène une vie banale. Il est amoureux de Rumi étudiante à qui il n'arrive pas à avouer ses sentiments, il passe son temps libre a travailler dans un konbini et traîne de temps à autres avec son ami Satake. C'est lors d'un soir comme les autres qu'Hiroshi est gêné par des bruits sur son pallier, agacé il finit par s'endormir. Le lendemain, quelle ne fût pas sa surprise à la vue d'une femme très négligée, grande aux très tirés qui frappait frénétiquement à sa porte. Pour écourter cette rencontre, Hiroshi accepte exaspéré de lui prêter son téléphone pour que la dame puisse appeler son voisin Yamamoto qu'elle cherche inlassablement. Il ne le sait pas encore mais cette rencontre marque le début de ses ennuis.

Qui est donc cette dame venant importuner Hiroshi dans son quotidien, pire, pourquoi nous inspire-t-elle aussi peu confiance ?

Sachiko, la femme dont il est question, nous est d'office montrée comme étrange, débraillée, insistante presque obsédée très impolie et grossière. En somme, quelqu'un de peu fréquentable. Elle a l'apparence d'une femme mais en aucun cas les qualités, est elle folle, éperdument amoureuse, assouvie-t-elle une vengeance ? Plusieurs hypothèses sont envisagées par les protagonistes, [ce qui nous laisse parfois un peu d'espoir quant à l'idée de s'échapper de cette situation malsaine.

Hormis la situation, le talent de Mochizuki permet d'instaurer une ambiance angoissante à l'ouvrage. L'utilisation à différentes reprises de gros plan autant sur la dame afin de révéler sa vrai nature que sur les personnages comme Hiroshi pour mettre en évidence ses inquiétudes et ses peurs. La pluralité des contres-plongés lors des apparitions de Sachiko met, selon moi, en évidence l'impression de dominance et l'oppression menée sur le reste des personnages. L'action est principalement figée, il n'y a rien de gore ce qui étaye l'atmosphère malsaine, je trouve ça particulièrement efficace, ça nous laisse le temps pour imprégner chaque image et se retrouver plongé dans l'obsession de nos protagonistes.

Sans rire, c'est difficile de vous parler de ce titre sans vous dire plein de détails qui m'ont interpellé mais je ne souhaite pas vous SPOILER !

Pour conclure, je vous conseille a 100% ce one-shot. Je pense même le faire lire à ma fille quand ce sera l'heure de lui apprendre à ne pas ouvrir la portes à ceux qu'elle ne connaît pas, ça fera son effet à coup sur. Les amateurs d'angoisse et d'ambiance malsaine "à la Japonaise" seront comblés. L'expérience de lecture que nous offre Minetaro Mochizuki est unique et fait toujours de l'effet jusqu'à la fin, j'insiste sur la fin, même après plusieurs lectures.

Sur ce, racontez moi tout, avez vous lu La Dame de la Chambre close ou d'autres œuvres du mangaka ?

 

A bientôt sur le blog et les réseaux sociaux :)

Me suivre
  • Grey Twitter Icon
  • Grey Facebook Icon
A l'affiche
Dernier coup de coeur

Les enfants de la Baleine - Abi UMEDA 

@Glénat

L'ère des cristaux - Haruko Ichikawa

@Glénat

Everyday - Kiriko Nananan
@CastermanBD

Pour être à l'affut du dernier article, par ici !

Collection MangaSanctuary
A la recherche d'un TAG?
Pas encore de mots-clés.
bottom of page